Les effets de la pollution sur la peau
Si la peau est notre barrière de protection face aux agressions extérieures, son rôle de bouclier peut vite être mis à mal par la pollution : l’ozone oxyde les lipides de celle-ci et fragilise donc son bouclier, tandis que les particules fines s'infiltrent dans nos cellules. A la loupe, les particules fines rendent hypersensibles certains récepteurs, pourtant nécessaires au bon renouvellement cellulaire, mais aussi pour permettre à la peau de réguler sa mélanogénèse, afin d’éviter toute tache pigmentaire. Toutes ses attaques quotidiennes répétées épuisent notre système de défense, contraint à être en permanence en alerte.
Résultat des courses : la peau entre en carence de vitamines E et C (ses principaux antioxydants), entraînant un vieillissement cutané prématuré et un teint beaucoup plus terne. S’en suit une cascade oxydative : notre collagène se dégrade et creuse les rides, les pores se dilatent... et la production de sébum s’emballe augmentant le risque d’imperfections ! Il est d’ailleurs fréquent de constater des brillances en surface mais une déshydratation en profondeur chez les peaux urbaines, qui vont se plaindre de tiraillements. Enfin, certaines vont aussi accuser le coup en présentant des sensibilités, rougeurs, plaques, leur film hydrolipidique étant fragilisé.