1. Les SLS
Sodium Lauryl Sulfate et Sodium Laureth Sulfate ont très mauvaise réputation. Il s’agit de tensioactifs, c’est à dire que ce sont eux qui font mousser un produit et lui permettent d’émulsionner les corps gras (impuretés, sébum...) avec l’eau et donc de nettoyer. Le hic ? Ce sont des agents moussants potentiellement puissants lorsqu’ils sont utilisés à haute dose et isolément... Dans ce cas, nous les déconseillons aux peaux sensibles qui, à la longue, peuvent être irritées. L’exception qui confirme la règle ? Nous avons cet ingrédient dans 2 de nos nettoyants : Le Special Cleansing Gel Dermalogica et le Skin Resurfacing Cleanser Dermalogica. Mais pas de panique, ici les agents adoucissants sont nombreux et le pourcentage de sulfates est savamment micro-dosé pour ne pas irriter la peau.
2. Le savon
La mention “Savon sans savon” sur les produits de certaines marques vous laisse perplexe ? Petite explication (pour briller auprès de votre meilleure amie)… Votre peau est recouverte d’un fameux film hydrolipidique. Cette barrière de protection possède un pH acide d’en moyenne 5,5. Or le savon lui, possède un pH basique. Le savon détruit donc le film de protection et votre peau va devoir en un temps record, reconstituer sa barrière. A la longue donc, la peau est totalement déséquilibrée et tire, elle est aussi plus sensible face aux agressions extérieures. En bref pour les mains, ce n’est pas dramatique. Mais pour le visage, c’est déjà plus problématique et ce, quel que soit notre type de peau.
On préférera donc opter pour une base lavante douce dérivée du sucre. On vous explique tout dans quelques paragraphes !
3. Les parabènes
Ce message, on le voit désormais presque partout : “sans paraben”. C’est rassurant, mais que sont les parabènes au juste ? Les parabènes sont une famille de conservateurs utilisés en cosmétologie pour préserver de toute contamination microbienne les formules comportant beaucoup d’eau. En 2004, ils sont mis sur la touche. En cause : une étude publiée par le Dr Darbre qui avait analysé des tumeurs mammaires de femmes et y avait trouvé des parabènes. Il en avait alors conclu que ceux-ci favorisaient l’apparition de cancers du sein, via l’application des déodorants. Plus tard, cette étude a été cassée, car elle n’était pas valide scientifiquement. Les parabènes ont depuis fait l’objet de nombreuses études qui ont notamment pu mettre en lumière que les parabènes à chaîne courte tels que le Méthylparaben et l’Ethylparaben étaient sûrs, bien tolérés et peu allergisants.
A l’opposé, les parabens à chaine longues ont été interdits ( par exemple l’Isopropylparaben, l’Isobutylparaben, le Phenylparaben, le Benzylparaben et le Pentylparaben). Pour cette famille de parabènes, le principal reproche porte sur leur trop grande ressemblance avec les oestrogènes.
En conclusion, les parabènes ont rapidement été mis sur la touche et remplacés par d’autres options.